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Quelques enjeux des points d'échanges internet en Afrique

Charles Kouamé dans les locaux du 1er point d'échange ci-ixp de Côte d'Ivoire

Quelques enjeux des points d'échanges internet en Afrique.

De plus, en plus d'acteurs sous différentes formes : vidéos, images, audios, écrits, postent génèrent du contenu sur la toile. À travers des réseaux sociaux comme facebook, twitter, linkedin, youtube, etc. Ou sur des espaces personnalisés que sont les blogs propulsés par le web2.0
La philosophie d'Internet est que tout ce qui est posté peut être utile d'une manière ou d'une autre à quelqu'un, ce qui en fait, le plus grand espace de partage, là-bas chacun manoeuvre pour imposer son identité culturelle, ses manières et profiter de l'impact en ligne.
L'un des moyens pour améliorer le coût et l'accessibilité à internet en Afrique est d'écrire afin de suscité la création de points d'échanges locaux et inter pays.
Internet repose sur des méthodes de transmissions des données, en Afrique l'architecture de la plupart de nos pays repose sur le transport du trafique (transit).

Un bref aperçu du transit ip et point d'échange

La requête internet, selon l'architecture du transit est transportée par les FAI (Fournisseur d'accès internet) locaux vers des sociétés extérieures transférant l'information à leur infrastructure qui la retourne après traitement… cela revient excessivement cher avec moins de confidentialité. L'alternative au transit ip c'est le point d'échange, ici les FAI (Fournisseur d'accès internet) échangent le trafic avec les autres fournisseurs sur la base d'accords, ficelés entre eux.
Le point d'échange permet de garder en local tout le trafic national, de réduire le volume de trafic sur l'international, de développer des services et applications hébergés en locale.
Il est important d'avoir d'en avoir, car les FAI (Fournisseur d'accès internet) locaux auront une interconnexion directe des réseaux, pour une information chez X plus de longue route, on se rend où tout est déposé pour se servir.

Bloggeurs, abonnés aux réseaux sociaux, quelle identité commune ?

Le point commun de ses appellations est que chacune des entités produit du contenu qui permet de tisser la toile de l'internet ce sont des producteurs de contenus.
Le contenu des blogs hébergés sur des serveurs hors de nos territoires, est vue par les robots analyseurs comme appartenant aux pays où il se trouve. Les hommes eux attributs le contenu à une localité en fonction des sujets abordés ou de la nationalité de celui qui poste. Si nous voulons produire du contenu local il faudrait héberger sur notre sol.
Intéressons nous aux points d'échanges locaux en posant la question aux autorités sur leur existence et les méthodes d'exploitations pour les producteurs de contenus.

La bande passante internationale des FAI est inutilisée

Dans le fonctionnement d'internet il y a ce que le FAI (Fournisseur d'accès internet) prend ailleurs et ce qui est récupéré chez lui, le manque de contenu hébergé en local, laisse inexploitée la bande passante sortante de nos FAI, qui pourrait être monétisé grâce au contenu en local qui attirerait des visiteurs venus d'ailleurs.
En Côte d'Ivoire il existe à ce jour un point d'échange avec deux points de présence avec le CIVIX ( Côte d'Ivoire Internet eXchange point) où tous les opérateurs ont été sommés de s'interconnecter. Nativement le point d'échange n'est pas là pour du profit, il fixe le développement du trafic national.
Le point d'échange pourrait héberger des informations consultables sans internet par les populations locales via le réseau national. Il attirera les réseaux sociaux les plus utilisés à s'interconnecter pour améliorer leurs usages par les acteurs locaux.
L'évolution d'internet pousse de plus en plus les territoires à voter des lois en fonctions de leurs réalités, pourtant chaque contenu héberger sur un serveur distant est sous le coup de la loi du pays où il est.

La récente loi sur le renseignement en France avec les boîtes noires qui se proposaient d'espionner l'activité de tous les hébergeurs sur le sol grâce à des algorithmes n'étaient pas au goût de Altern.org qui a fermé boutique pour un autre pays.
Ses exemples devraient motiver notre démarche à voir exploiter les points d'échanges pour nous permettre d'y déposer notre contenu local.

Mots-clés: Point d'echange internet, CIVIX, FAI, ci-ixp

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54 Raisons pour que l'Afrique choisisse le logiciel libre est ma contribution pour sensibiliser à l'usage du logiciel libre

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Pourquoi je suis libre ?

J'ai choisi le logiciel libre parce que je crois en un lendemain meilleur pour la Côte d'Ivoire et l'Afrique en général à tous les niveaux que ce soit,  nous pouvons changer les choses par des méthodes uniquement basées sur le témoignage et la réalisation du voisin proche ou l'ami loin et cela sans aucune forme de restrictions, je veux dire en toute libertés. Me suivre Identi.ca : @wilfriedn Twitter : @wilfriedn Wilfried N'Guessan !

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