Le bien commun peut aider en Côte d'ivoire

Publié par Wilfried N'Guessan le . Publié dans Open idées

Le bien commun peut aider en Côte d'ivoire

La notion de bien commun peut aider l'Etat de Côte d'ivoire et toute l'Afrique positivement.

En Côte d'ivoire plusieurs campagnes sont passées à la télévision, radios, panneaux publicitaires etc. pour stopper le gaspillage des biens  publics. L'un des derniers slogans utilisés était : L'État c'est vous arrêtez de gaspiller.


Que doit-on comprendre  ?  

 

Je crois qu'on tente d'inculquer une notion qui semble lourde à  prononcer,  le « Bien Commun ». Démontrer que gaspiller ou dégrader des  biens publics, est se faire  mal, car tout contribuable est censé être partie prenante dans le cycle  des dépenses de l'État ; comme le disait l'autre l'État c'est tout le  monde.

Le bien commun est défini comme relevant d'une appropriation, d'un usage et d'une exploitation collectifs. Renvoyant à une gouvernance communautaire, les biens communs correspondent à des objets aussi divers que les rivières, le savoir ou le logiciel libre. Ils supposent ainsi qu'un ensemble d'acteurs s'accorde sur les conditions d'accès à la ressource, en organise la maintenance et la préserve. source (https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs )

Mon commentaire sur la méthode
Parler de finance  n'est pas mauvais, selon un dicton « là où se  trouve ton trésor se  trouve ton cœur » on montre que gaspillage du bien public est égale à l'augmentation de nos dépenses, car c'est  nous qui payons en tant  que contribuable.
Le  contribuable se définit comme l'individu, le  ménage ou toute personne  morale (entreprise, associations, etc.) qui  est assujetti à un impôt et  paie de ce fait une contribution à l'État  (source wikipedia ).

Superbe méthode, mais paie t'ont des impôts ou taxes sans avoir rien obtenu en retour ?  Non je crois pas.
Les   populations se sentent moins impliquer, elles voient  le contribuable  comme une compensation à un service, ou un article en leur possession.  Alors, bien public dégradé ou pas elle continueront  de payer, sans  oublier des éventuelles mesures d'augmentation du  cout des taxes qui ne surprennent pas, l'État cherche toujours à  gagner plus.
Cette  pensée négative pour ma part proviendrait du fait qu'ils ne reçoivent pas des choses, qui les impliqueraient au-delà des reçus de  paiements des impôts.
Une proposition serait d'ouvrir les données, faire des points, leur donner  de pouvoir les consulter. (Opendata Côte d'Ivoire) Donner les informations comme le montant investit, les détails de la  répartition des fonds d'un bien public,  aidera en partie à changer les  mentalités. Il est important de parler d'ouverture des données OpenData faut  faire connaître les statistiques,  les chiffres, mettre à disposition  tout ce qui peut être utile pour mieux orienter les activités de tous  les jours.
Mettre en pratique la notion de bien communs, fera de  l'État un monsieur avec qui on peut dialoguer, celui avec  qui on partagera un « Bien » qui nous appartiendra tous. Il viendra régulièrement nous faire un point de la gestion de ce bien.
Il mettra à dispositions les informations relatives à nos différents biens-communs, nous serons tous propriétaires et lui le gérant du bien.

Oui au Bien Commun en Côte d'ivoire.

Mots-clés: Côte d'ivoire, Bien commun, opendata Côte d'Ivoire

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